La danse d’Amour de la sainte Trinité illustrée par mes icônes.
ou :
La danse d’Amour de la sainte Trinité, mystère de l’Amour trinitaire ou « Périchorèse », manifesté dans la création, l’Humanité, et l’Eucharistie, illustré par mes icônes.
Présentation brève de l’album :
Cet album fait suite et complète les albums précédents concernant la crypte de St Bénigne et ses mosaïques :
- « L’icône de Saint Bénigne et la crypte-rotonde de la cathédrale de Dijon » et
- « Le secret de la mosaïque de St Guillaume de Volpiano de la crypte de la cathédrale Saint Bénigne de Dijon. »
Partant de la figure de la mosaïque et sa transcription géométrique et numérique en trois séries de six cercles concentriques entrelacés et alignés , dont certains sont tangents, j’ai émis l’hypothèse que les trois séries de cercles entrelacés constituent un circuit fermé, qui peut symboliser la « périchorèse ou circumincession » de la Sainte Trinité (circulation continue, unique et réciproque de l’Amour de Dieu entre les trois personnes de la Trinité en totale communion).( Voir Nota )
Cette vision m’a été confortée par la lecture du livre d’Emmanuel Durand : « la périchorèse des personnes divine : immanence mutuelle - réciprocité et communion (ed. Le Cerf).
On peut disposer ces trois séries de cercles de manière à ce que leurs centres se trouvent aux sommets d’un triangle équilatéral , souvent utilisé pour symboliser la Trinité.
En introduisant une quatrième série de cercles on obtient un quadri-lobe qui permet de rendre compte de ce que la périchorèse de la Trinité n’est pas un circuit solitaire fermé entre les trois personnes, mais est ouverte sur le monde créé et inclusif de l’Homme et de la création par l’incarnation du Fils Jésus par l’Esprit Saint en la Vierge Marie et par l’institution de l’Eucharistie par Jésus ressuscité.
Ces figures permettent de visualiser des notions théologiques fondamentales de la Sainte Trinité, et d’entrevoir la richesse et la beauté de cette conception de Dieu : Un en trois personnes dans l’unité du St Esprit. Elles peuvent aussi ouvrir à la prise de conscience que Dieu est Amour, exprimé dans la création, incarné en Jésus-Christ Fils de Dieu et Fils de l’Homme par Marie et, abaissement inouï, présent pour toujours dans le pain et le vin de l’Eucharistie.
Quatre icônes sont nées de ces considérations : à voir sur mon site « iconesalain.free.fr » dans la galerie des icônes de la périchorèse avec leur texte de présentation détaillé.
- l’icône « Dieu est relation d’Amour » entre le Père, l’Esprit Saint représenté par une colombe et le Fils représenté par Jésus-Sauveur ( à voir aussi dans la galerie des icônes du Christ N° 86,
-l’icône de la Création ou de l’Alliance. Cette icône utilise dans la périchorèse trinitaire la symboliques des couleurs de l’arc en ciel pour signifier l’amour créateur de Dieu et son Alliance avec les hommes et la création. (à voir dans la galerie des icônes de la périchorèse ),
- l’icône de la Vierge du Signe (de l’incarnation) dans la périchorèse trinitaire. (à voir aussi dans la galerie des icônes de Marie (N°88)
- l’icône de l’Eucharistie dans la périchorèse trinitaire. (N° 89 de la galerie des icônes du Christ ).
Je souhaite que ce texte et ses images puissent nourrir la réflexion sur la Sainte Trinité et servir comme support de contemplation et de prière, mais aussi d’outils pédagogiques visuels pour une approche de la beauté et de la richesse de la foi en la Sainte Trinité, notamment pour la formation catéchistique et permanente des catholiques. Mais je pense qu’elles pourraient aussi intéresser des non chrétiens, acceptant l’hypothèse que Dieu est Amour et ses conséquences, chercheurs du sens de la vie et du monde, sensibles à la vie spirituelle et ouverts à la transcendance.
Car « l’Esprit souffle où il veut ».
Alain Noël 2024
Nota :
Le principe de la périchorèse a été formulé en occident sous le terme « circumincession » par St Anselme de Canterbury (1033-1109) et adopté au concile de Florence en 1442. L’abbé de Cluny, St Odilon (910-1056 ), aurait eu une vision de la Sainte Trinité (« Saisi d’extase, Odilon s’abîme enfin, sans voix, devant la splendeur de la vision trinitaire qu’il découvre en pleine gloire. »: biographie de BERNON). Guillaume de Volpiano, son disciple, maître d’œuvre de l’abbaye romane de Dijon et restaurateur de nombreuse autres abbayes clunisiennes, lui était proche et peut avoir eu connaissance de cette vision et s’en inspirer.
voir aussi les sites : : https://eglise.catholique.fr/glossaire/perichorese
