Icônes-Alain

Icônes réalisées par Alain Chenal

Contact : alain.chenalATlibertysurf.fr

Présentation de l'icône de Notre Dame de Lourdes

Cette icône de très petites dimensions (8x12x4 cm) a été réalisée à l’occasion de notre pèlerinage en couple à Lourdes pour la fête de l’Assomption de Marie le 15 août 2011. Elle représente Bernadette priant le chapelet à genoux devant la grotte de Massabielle. Sa vision de la « Dame–lumière » qui révèlera à la 18ème apparition seulement son nom « Je suis l’Immaculée Conception », est irreprésentable, mais peut être assimilée à une apparition matérielle de Marie, Vierge-Mère de Jésus, conversant et priant avec Bernadette. Elle est entièrement Lumière se détachant sur un fond d’or pur dont les vibrations lumineuses se propagent jusqu’à Bernadette en nimbes concentriques. Elle est suggérée avec le peu de détails signalés par Bernadette : habit et voile blanc, ceinture bleue, souliers avec rose jaune, mais en position, traditionnelle en iconographie, « d’orante ». La source d’eau miraculeuse est figurée sortant du rocher au pied de la grotte.

Cette icône a été bénie le 15 août 2011 en étant posée sur l’autel lors de l’eucharistie festive célébrée par Mgr Emmanuel Fontaine, évêque de Cayenne en Guyane, président du pèlerinage international 2011, en présence de nombreux évêques et prêtres et devant 30.000 pèlerins dans la Prairie en face de la grotte.

Alain, août 2011

Histoire de Sainte Bernadette et des apparitions

Bernadette Soubirous est née à Lourdes le 7 janvier 1844 au moulin de Boly où son père François exerçait le métier de meunier. Elle y vécut dix années de bonheur familial dans cette ville dédiée à Notre Dame du Puy-en-Velay. Mais l’industrialisation naissante de la meunerie ruina le meunier qui, criblé de dettes, fut expulsé du moulin et dut vivre de petits boulots. La famille de quatre enfants fut relogée dans un ancien cachot insalubre et Bernadette fut placée comme bergère à 5cinq kilomètres à Bartes. Le 11 février 1858, à quatorze ans, Bernadette va avec sa petite sœur et une amie ramasser du bois mort à la grotte de Massabielle pour le vendre. C’est là qu’elle eut ses premières des 18 apparitions d’une dame lumineuse vêtue de blanc. Celle-ci éprouve sa fidélité face à l’incrédulité et hostilité du clergé et des autorités qui finissent par interdire l’accès à la grotte pour le public de plus en plus nombreux qui s’y pressait avec Bernadette sans voir ce qu’elle voyait. La dame lui demanda de faire construire une chapelle et de venir y prier mais le curé de Lourdes exige qu’elle dise son nom. Le 25 mars, fête de l’Annonciation, la dame dit enfin son nom en patois bigourdan : « Je suis l’Immaculée Conception », nom incompréhensible pour Bernadette qui ne savait ni lire ni écrire et n’avait pas été au catéchisme, mais que le curé reconnut bien puisque cette qualité venait d’être attribuée à Marie, Mère de Dieu par l’Eglise Catholique. Le 16 juillet, devant la grotte barricadée, mais de l’autre coté du gave, Bernadette voit la Vierge pour la dernière fois, plus belle que jamais.

Après quatre années d’enquête, le 18 janvier 1862 l’évêque de Lourdes proclama la réalité des apparitions de Marie l’Immaculée Mère de Dieu à Bernadette Soubirous.

Bernadette grandit comme une jeune-fille de son âge, va à l’école des sœurs, fait sa première communion, et en 1866 prend la décision d’entrer chez les sœurs hospitalières de Nevers au couvent Saint Gildas où elle essaye de se faire oublier et de vivre cachée. Elle y mourra et son corps exhumé trente ans après sa mort y est toujours conservé intact.

Depuis, une soixantaine de miracles ont été authentifiés par l’Eglise sur un millier de constats de guérison enregistrés et tous les ans des millions de personnes trouvent réconfort à Lourdes

Alain, août 2011

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