Icônes-Alain

Icônes réalisées par Alain Chenal

Contact : alain.chenalATlibertysurf.fr

Présentation de l'icône de Marie-Madeleine et de Jésus-Christ ressuscité au matin de Pâques

Cette icône est une interprétation d'une icône de François Chenue, iconographe orthodoxe contemporain, inspirée d'un chapiteau du XIIème s. de la cathédrale St Lazare d'Autun. Elle représente Marie-Madeleine ou Marie de Magdala, sœur de St Lazare, près du tombeau de Jésus, le matin du 3ème jour. (voir les récits de la résurrection du Christ dans les évangiles et la vision très précise qu'en a eu Maria Valtorta*). Elle apportait des aromates pour l'embaumement du corps mais a trouvé le tombeau vide. Elle reconnaît Jésus qu'elle prenait pour un jardinier, quand celui-ci l'appelle par son nom  « Marie » et elle lui répond « Rabbouni » = mon maître adoré ». Il est avec son corps transfiguré, éclatant de lumière et lui demande d'annoncer sa résurrection à ses frères et amis. La scène se passe dans le jardin, devant le tombeau ouvert et vide.

Le centre de l'icône est le vase d'aromates et d'encens que Marie a apporté pour embaumer le corps de Jésus.. Elle veut embrasser et oindre ses pieds, mais le Christ lui enjoint de ne pas le toucher. Les mains grandes ouvertes, témoignant que c'est bien lui Jésus ressuscité, accueille l'amour de celle qui l'a le plus aimé. Leurs deux auréoles se touchent et leurs rayonnements d'amour s'interpénètrent. Des fleurs luxuriantes entourent le tombeau car c'est le printemps et toute la création touchée par cette résurrection, jubile. La lumière a triomphé des ténèbres, la Vie a vaincu la mort.

Alain, août 2016.

* Scènes de la résurrection de Jésus au matin de Pâques d'après les visions de Maria Valtorta concordantes avec les textes des Evangiles. (voir le site «  maria.valtorta.free.fr/ »

Le samedi de Pâques, les femmes disciples réunies dans la maison du cénacle préparent, sous la direction de Marie-Madeleine (M.M.), les baumes pour embaumer du corps de Jésus. Marie, mère de Jésus y est aussi et vient de recevoir Pierre repenti, criant sa douleur d'avoir trahi son maître. M.M. tente en vain de partager avec lui sa foi en la résurrection de Jésus, A l’aube du dimanche 7ème jour, les femmes décident d'aller au tombeau malgré le danger de se faire arrêter par les soldats ou agresser par les gens. Devant les hésitations de ses compagnes à savoir sa sœur Marthe, Marie-Jacobé ou d'Alphée, Marie Salomé, Suzanne aux quelles se joindra Jeanne de Souza. M.M. décide de partir en éclaireur, munie d'une bourse pour soudoyer les gardes et leur permettre d'accéder au tombeau. Arrivée près du jardin d'Arimathie ou se trouve le tombeau elle est renversée par un tremblement de terre et un éclair fend l'air, renverse la pierre qui ferme le tombeau et terrasse les soldats de garde qui tombent comme morts. M.M. voit le tombeau ouvert et vide. Elle pense que le corps de Jésus a été enlevé. Elle revient en courant au cénacle pour avertir Pierre et Jean qui se précipitent aussi vers le tombeau.

Pendant ce temps Suzanne et Marie Salomé, effrayées aussi par le tremblement de terre, se rendent cependant au tombeau et voient le soldats évanouis et le tombeau ouvert. Dans l'obscurité du tombeau un ange lumineux et souriant leur apparaît et leur dit que Jésus, le crucifié, est ressuscité. Il leur demande de le dire à Pierre et aux disciples . Elles rentrent au cénacle terrorisée mais n'osent rien dire de ce qui leur est arrivé de peur d'être prises pour folles.

Le troisième groupe composé de Marthe, Marie d'Alphée et de Jeanne de Souza va aussi au tombeau. Mais pendant qu'elles y vont,Pierre et Jean suivis de M.M. arrivent au jardin. Jean , plus rapide, arrive le premier au tombeau, le voit vide. Pierre , essoufflé, y entre et voit la table d'onction vide et découvre le suaire plié dans un coin et le linceul soigneusement roulé. Les deux sont anéantis et, désespérés,ils rentrent au cénacle.

M.M. reste et s’effondre en larmes, puis levant la tête, elle voit à l'intérieur, à travers ses larmes deux anges assis à la tête et au pied de la pierre de l'onction. Un ange lui demande: « pourquoi pleures-tu ? » M.M. réponds «  Parce qu'ils ont emporté mon Seigneur et je ne sais pas où ils l'ont mis. » Les deux anges regardent alors dehors, vers le jardin, pleins de joie. M.M. suit leur regard et voit un homme, très beau qu'elle ne reconnaît pas tout de suite et qui lui dit : « Femme pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Marie lui exprime son désespoir « Ils m'ont pris mon Seigneur Jésus ! J'étais venue pour l'embaumer en attendant qu'il ressuscite... » Alors Jésus l'appelle ; « Marie » et se dévoile dans sa splendeur triomphante. M.M. jette un grand cri « Rabboni » en le reconnaissant et court aux pieds de Jésus pour les embrasser. Mais Jésus l'écarte en lui touchant à peine le front avec l'extrémité des doigts et dit : « Ne me touche pas ! Je ne suis pas encore monté vers mon Père avec ce vêtement. Va trouver mes frères et amis et dis-leur que je monte vers mon Père et le vôtre, vers mon Dieu et le vôtre et ensuite je viendrai vers eux. »  Et Jésus disparaît, absorbé par une lumière insoutenable. M.M. baise le sol où il se trouvait et se précipite vers la maison du cénacle pour le dire aux apôtres incrédules.

Le 3éme groupe Marthe, Marie d'Alphée et Jeanne arrivent aussi au cénacle en racontant, essoufflées, qu'ils ont aussi vu deux anges qui leur ont dit : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts, il n'est pas ici. Il est ressuscité comme il l'avait dit... » Ensuite M. Salomé et Suzanne ont aussi le courage de raconter a ce qu'elles ont vu. Mais les apôtres ne croient pas les femmes.

Marie d'Alphée et Salomé pour en avoir le cœur net retournent au tombeau et elles reviennent en confirmant : nous avons vu le ressuscité et il nous a dit « Paix à vous, ne craignez rien. Allez dire à mes frères que je suis ressuscité et qu'ils aillent d'ici quelques jours en Galilée. Là nous serons encore ensemble ». mais les apôtres doutent toujours. Alors Marie, mère de Jésus prend la parole et dit : «  Oui, Il est vraiment ressuscité. Je l'ai eu dans mes bras et j'ai baisé ses plaies ». Alors Pierre n'ose plus nier et s'empresse de répandre la nouvelle auprès des autres disciples.

« Seigneur, appelle-nous par notre nom et, par les mérites de Ste Marie-Madeleine, donne-nous la grâce de nous « retourner » et de Te reconnaître »

Alain.

Cette icône a été bénie le 16.04.2017 à la messe de Pâques célébrée en l'église St Michel de Dijon.

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